Aujourd’hui le 3 septembre, la Chine orchestrera une démonstration militaire pour marquer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un signal fort, au lendemain du sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), parfois qualifiée d’OTAN des non-alignés. La photo de famille parle d’elle-même et représente 42% de la population mondiale.
Objectifs: 1/ contrebalancer l’Occident sans en copier les codes, malgré l’inspiration que fut l’ENA pour la formation des élites chinoises et surtout 2/ asseoir le leadership de Xi Jinping en Chine vis-à-vis de son peuple puis des puissances externes « une force de sécurité sur laquelle on peut compter » selon les commentateurs chinois.
Chacun joue sa partition, avec pragmatisme :
➡️Le slogan de “l’amitié sans limites” entre la Russie et la Chine ? En révision, merci Aaron Glasserman de tes éclairages vu des 🇺🇸
➡️🐉🐘 face aux États-Unis, « le dragon (chinois) et l’éléphant (indien) doivent s’entendre », expliquait Xi Jinping hier, sans jamais nommer Donald Trump.
➡️le rejet lundi du processus de rétablissement des sanctions de l’ONU par l’E3 (France, UK, Allemagne) contre Téhéran et son programme nucléaire est significatif.
Inde, Brésil, Afrique du Sud, Indonésie… Tous cherchent à affirmer leur autonomie.
Un multilatéralisme à géométrie variable et des « deals » qui se feront au coup par coup avec Bruxelles ou Washington.
Enfin, la parade militaire, c’est aussi un géant appel d’offres avec des retombées très concrètes pour les pays voisins… et nos entrepreneurs français de l’étranger Florian Bohême – Conseiller des Français de l’étranger au Cambodge
La diplomatie se fait aussi en chiffres. Avec ou sans nous.
Actus médias
Puissance, parade et partenariats : la communication fait partie de l’art de la guerre.
