Mois difficile pour l’ensemble du personnel politique tandis que les conséquences du conflit au Proche-Orient continuent de se faire sentir sur la société française…
Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’#opinionpublique. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert par Benjamin GRANGE et Yves CENSI.
Les Français se détournent peu à peu du sujet Israël-Palestine : si le conflit au Proche-Orient ne faiblit pas en intensité, son influence sur la société française tend à diminuer. L’ensemble des acteurs du champ politique voit leur présence médiatique baisser ou tout du moins rester stable et les mentions d’Israël ou de la Palestine sur les réseaux diminuent de manière continue, d’une moyenne de 700 000 mentions par semaine fin octobre à 200 000 mentions fin novembre. Mais la question de l’#antisemitisme laisse des traces politiques profondes… Les événements liés aux conflits restent les pics de médiatisation les plus importants des 30 derniers jours. Grand événement de ce mois, la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël BRAUN-PIVET et Gérard Larcher a provoqué de nombreux débats. L’absence du président de la République a été un sujet pour les analystes, mais pour le grand public, ce sont surtout sur les problématiques autour des partis #LFI et #RN qui ont divisé.
Le RN et Marine Le Pen : grands gagnants de la séquence ? Les figures du Rassemblement National se sont retrouvées sous le feu des projecteurs ce mois-ci. Le sujet de la présence de l’ex-Front National à une marche contre l’antisémitisme a interrogé sur les #reseauxsociaux. Ainsi, Marine Le Pen voit une hausse impressionnante de ses mentions (+65%) et de ses engagements (+140%), tout comme Jordan Bardella (respectivement +75% et +185%). Si la séquence a profité à cette première, ramenant son sentiment négatif de -85% à -65%, l’intervention du second sur BFMTV le 5 novembre (« Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite ») a été très mal perçue, enfonçant temporairement sa perception de -45% à -70%. La figure de l’ancien patron du parti reste donc un épouvantail repoussant pour les Français, sans toutefois nuire à sa fille. De son côté, Jean-Luc Mélenchon n’est plus le centre des conversations, voyant ses mentions chuter du tiers (-37%) et sa côte se stabiliser à -65%, alors qu’elle était à -80% en moyenne depuis le début du conflit.
Retrouvez en exclusivité l’intégralité du sondage ODOXA-Mascaret ci-dessous :