Retour sur les analyses de Benjamin GRANGE au sujet du scandale McKinsey à la veille des élections présidentielles 2022. Présentées par Myriam Encaoua dans l’émission Ça Vous Regarde de LCP (La Chaîne Parlementaire) et aux côtés de Lasserre Isabelle, Journaliste pour Le Figaro. On retrouve un décryptage de toutes les informations qui bouleversent les derniers jours des élections présidentielles française de 2022.
À la fois sources d’informations et canaux de diffusion, les réseaux sociaux sont à présent des éléments incontournables de toute campagne électorale. Ceux-ci permettent aux candidats d’interpeller, faire parler, puis voter, un public plus large et plus diversifié que d’ordinaire.
Et au vu de la masse de réactions que produisent les outils de communication numérique, il est impossible pour certains personnages politiques – qui ne se sont toujours pas prononcé sur le candidat pour qui ils signeront, à l’image de Nicolas Sarkozy -, d’échapper aux multiples interrogations du public et de la presse. Que faut-il comprendre du silence de celui-ci sur son « candidat favori » à la magistrature suprême ?
« Scandale McKinsey : du pain béni pour les opposants »
L’immédiateté étant de mise sur les réseaux sociaux, la masse d’information produite témoigne de la vigueur du public pour les sujets. Ceci permet d’asseoir un jugement sur les candidats aux postes de président. C’est le cas par exemple avec le scandale McKinsey, qui « empoisonne la Macronie » avec son #McKinseyGate surgissant à la veille du départ des Français pour les urnes. Quelles conséquences ce scandale politique peut-il avoir dans notre contexte actuel ?
Pour Benjamin Grange cette affaire représente « du pain béni pour tous les opposants de d’Emmanuel Macron. Les adversaires politiques de tout bord se jettent dessus et c’est eux qui réussissent finalement le plus à marquer des points ». Pareillement, il déplore les juxtapositions déloyales de certains opposants, notamment Philippe de Villiers, qu’il cite durant son intervention. « Au lieu de parler de cabinet de conseil il parle ‘d’officines privées’. On voit très bien vers quoi il veut tirer. Il essaie de mettre en avant une chose : le contribuable paye 2 fois. Une fois pour les hauts fonctionnaires et une fois pour les consultants de McKinsey. Il met évidemment les 2 populations dans le même panier… ».