La voiture de demain : beaucoup en parlent, peu l’ont fait

odoxa voiture électrique

Une fois par mois, Mascaret et son partenaire Odoxa vous proposent un baromètre innovation afin d’explorer le rapport du grand public aux évolutions de ce monde. Ce mois-ci, la thématique centrale est la voiture de demain (voiture électrique, hybride, thermique, etc.). 🚗⚡

Nous vous partageons la rubrique « L’oeil de l’expert », dans laquelle Benjamin Grange détaille nos analyses des réseaux sociaux :

Une explosion des mentions de la voiture électrique dans un contexte de crise énergétique.

Sur les 13 derniers mois, on a observé plus d’un million de mentions et presque sept millions d’engagements sur le sujet de la crise énergétique. Des taux élevés mais qui restent dans la norme pour les sujets sociétaux. Cependant, la moitié de ces volumes se sont faits depuis juin dernier ! En effet, lorsque le sujet de la crise énergétique s’est immiscé dans le débat public, les volumes ont explosé avec une hausse de 300%, passant de 15.000 mentions hebdomadaires à 45.000. Les engagements sont également très élevés par rapport au taux de mentions : ce ratio de 1 à 7 dénote d’un très fort intérêt du public pour le sujet de la voiture de demain. C’est-à-dire que, lorsque le sujet est abordé, il génère énormément de discussions et débats ! Aujourd’hui, des marques mentionnées, Tesla est celle qui est largement en tête.

Des usagers urbains aux opinions très polarisées.

La voiture est un objet essentiel du quotidien des Français et qui porte un fort capital symbolique. Il n’est pas donc étonnant que les débats déchaînent les passions. Plus de 30% du contenu est négatif, ce qui signifie que les discussions s’enveniment très rapidement : les pros comme les antis méprisent et insultent facilement ceux de « l’autre bord ». Par ailleurs, notons que les participants sont à 65% des hommes de moins de 34 ans : le même public qui s’intéresse le plus, à la fois aux sujets de la voiture et de l’écologie. Dernier élément d’analyse majeur : de l’ensemble des conversations, plus de 90% d’entre elles sont issues de la région parisienne ! Ce déséquilibre est bien plus important que la moyenne : le sujet de la voiture de demain ne s’est donc pas encore imposé en dehors des métropoles françaises. Il est donc difficile d’imaginer la voiture électrique comme la solution ultime face à la crise, tant celle-ci est encore réservée à une petite part des usagers.

Retrouvez très bientôt l’ensemble du baromètre ici même. En attendant, vous pouvez le consulter sur le site d’Odoxa.