Sur les réseaux sociaux, l’éventualité d’être bloqué par le gouvernement ne passe pas !

Politiciens et réseaux sociaux : les émeutes font peur

Les événements récents nous ont montré à quel point les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans la diffusion de l’information, pour le meilleur comme pour le pire. Notre expertise en étude de l‘opinion – notamment en ligne – nous permet de vous partager quelques points et dynamiques qui nous semblent importants à noter :

– Un personnel politique en difficulté. Le Président Emmanuel Macron, qui profitait jusque-là de l’accalmie post-retraites, retrouve un volume de présence (pic de 370 000 mentions le 30 juin) et un sentiment négatif (75%) similaires aux taux d’avril. Du côté des opposants, toute l’attention s’est portée sur Jean-Luc Mélenchon. Il atteint des niveaux de mention presque égaux à ceux de l’élection de 2022, et bien supérieurs à la réforme des retraites. Marine Le Pen, elle, est beaucoup plus discrète et maintient une présence parfaitement stable. Cependant, aucun des deux n’a vu de modification significative de son sentiment !


– Des indicateurs faibles sont également à relever. Par exemple, le champ lexical qui entourait les événements : par rapport aux termes « manifestation* » ou même « révolte* » qui ont été utilisés pour décrire l’opposition à la réforme des retraites, « émeute* » a emporté la bataille sémantique pour les événements de juin. L’opinion a par ailleurs très clairement fait une chute rapide au sujet des émeutes, culminant le 30 juin à 80% de sentiment négatif. Record battu – avec 90% de contenus négatifs – par la proposition du PR de « couper les réseaux sociaux » : les utilisateurs de tous bords n’ont que très peu apprécié et la première réaction a largement été d’assimiler ce type d’action à celles d’un régime autoritaire…

N’hésitez pas à nous partager vos réflexions, remarques et avis sur ces sujets !