La crise énergétique affole les réseaux

Yves CENSI, senior partner de Mascaret (anciennement Dentsu Consulting), était présent sur le plateau de Tech & Co, l’émission de BFM, pour présenter les résultats de notre baromètre innovation en collaboration avec ODOXA. Retrouvez le détail de nos analyses, ce mois-ci au sujet de la perception de la crise énergétique par les Français :

La crise énergétique affole les réseaux

Avec la fin de l’été et la baisse des températures, le spectre d’un hiver sans chauffage s’est emparé des réseaux. Sur les 13 derniers mois, on a vu un demi-million de mentions et plus de sept millions d’engagements sur le sujet de la crise énergétique. Des taux qui n’ont rien d’extraordinaire. Cependant, la moitié de ces volumes se sont faits depuis le 15 août dernier !

C’est donc une véritable explosion de conversations et débats qu’on observe : une augmentation de 500% qui trahit l’inquiétude des Français. En effet, lorsqu’on observe le détail de ces publications, on découvre que la majorité (50,6%) de ces contenus sont négatifs. C’est un taux particulièrement élevé qui n’est égalé que par d’autres moments de crises majeures : hausse des prix de l’essence, polémiques politiques…

Les Français se sentent peu en confiance

Les débats sont d’autant plus enflammés qu’ils touchent les internautes au plus près. Comme tous ont conscience des causes globales de cette situation, nombreux sont ceux qui cherchent à reprendre le contrôle de cet état de fait. Le personnel politique occupe normalement ce rôle, mais lorsque celui-ci s’exprime sur le sujet, il n’est pas le plus écouté ou relayé. Les rares moments où le public s’empare de leurs messages, c’est pour les critiquer. Notamment les annonces gouvernementales offrant des conseils de réduction de la consommation énergétique : celles-ci sont très mal reçues par les internautes, qui se sentent culpabilisés. La polémique autour des jets privés en fait foi : avec une hausse de 300% des volumes depuis cet été, largement négatifs également, il s’agit d’une expression symbolique du mal-être des Français

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7 Français sur 10 attendent des politiques qu’ils soient plus transparents sur leur vie privée

Une fois par mois, Mascaret et son partenaire Odoxa vous proposent un baromètre politique pour prendre la température de l’opinion publique. Ce mois-ci, la thématique centrale est la respectabilité du personnel politique et l’impact de l’affaire Quatennens. Benjamin Grange et Yves Censi vous partagent leurs analyses des réseaux sociaux :

Fin de l’engouement électoral : les internautes délaissent à présent le personnel politique

Toutes les mentions des personnalités sont revenues à une configuration « normale » depuis la fin des élections. La baisse générale des volumes signe la fin de la période de ferveur électorale : on se détourne des élus nationaux. C’est à présent sur les réseaux et sur la place publique que l’on débat des sujets politiques et régaliens, toujours d’actualité (économie et inflation, énergie, sécurité, international, etc.).

Emmanuel Macron domine l’espace, RN et Nupes s’enferment dans leurs polémiques

Avec ses 3 000 000 de mentions et 14 000 000 d’engagements en France, Emmanuel Macron devance nettement les têtes de pont de l’opposition. Des opposants qui ont initié peu d’offensives médiatiques en ce mois de septembre, plus préoccupés par des affaires internes.

Élément significatif : la plupart des pics de mentions des opposants se font en réaction – voire en opposition – c’est-à-dire suite à des attaques ou polémiques de leurs adversaires.

L’affaire Quatennens fait enrager les internautes : la dynamique « espoir-trahison-colère » est enclenchée

Nous observions lors du précédent baromètre politique Odoxa – Mascaret que les jeunes chefs de files des différents partis politiques avaient bénéficié d’un large pic d’intérêt de la part du public lors des élections législatives. Adrien Quatennens de la France Insoumise, réélu député du Nord, en faisait partie.

Avec plus de 300 000 mentions et 1 200 000 (!) engagements sur les réseaux, « l’affaire Quatennens » est LA polémique de ce mois de septembre.

Pris en défaut, il en paye aujourd’hui le prix fort.

Presque la moitié (46,3%) des publications et commentaires à ce sujet sont négatives (les autres étant le plus souvent neutres ou en défense) ! C’est un taux particulièrement élevé révélateur de la colère des internautes.

La poussée spectaculaire de la visibilité du nom « Quatennens » – multiplication par 10 avec l’affaire – n’est une bonne publicité, ni pour lui, ni pour son parti. Elle témoigne qu’une dynamique « espoir-trahison-colère » s’est enclenchée auprès des Internautes en général et des sympathisants de gauche en particulier face à ce qu’ils perçoivent comme une trahison du « pacte de respectabilité ».

Ils se sentent trahis à la fois parce que Quatennens se doit d’être exemplaire en tant qu’élu, mais aussi parce que son parti et lui ont été particulièrement rigoureux pour « les autres » à chaque fois qu’une affaire de mœurs les concernaient.

Bref, sur les réseaux sociaux, LFI comme Quatennens patissent à plein du syndrome de « l’arroseur arrosé ».


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Mascaret ouvre ses nouveaux bureaux à Dubaï

Paris, le 22 septembre 2022 – Mascaret (nouveau nom de Dentsu Consulting), leader de la communication d’affaires en France, ouvre un bureau à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis pour accélérer le développement de ses activités au Moyen-Orient et en Afrique.  

Cette ouverture s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’expansion à l’international de Mascaret déjà présent dans 12 pays à travers son réseau propriétaire (M+M Gate).

Le bureau de Dubaï sera dirigé par Reza Sadri, Senior Partner, qui accompagne depuis 20 ans les grandes transformations issues des technologies, notamment pour des acteurs publics et privés au Moyen Orient.  « L’expertise en communication d’affaires de Mascaret est particulièrement bien adaptée à l’écosystème d’entreprises du Moyen-Orient. Je me réjouis de cette nouvelle implantation dubaïote, qui va permettre d’accélérer le déploiement de notre feuille de route pour devenir un cabinet de conseil de référence dans le Golfe Persique » déclare Reza Sadri.

MASCARET UAE

Office 430, Building B – Al Saaha Offices – Burj Khalifa District –

P.O. Box 487177, Dubai, UAE


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Qu’est-ce qu’un mascaret ?

Qu’est-ce qu’un mascaret ? Tous nos partenaires ne savent pas forcément qu’il ne s’agit pas d’un mot que nous avons inventé de toute pièce, mais bel et bien d’un phénomène rare et hautement symbolique ! 🌊🌊🌊

Ceux et celles d’entre-vous qui sont originaires du sud-ouest connaissent peut-être déjà le mascaret. On peut observer ce phénomène dans certaines régions où, à chaque marée, une vague brusque se forme à l’embouchure d’une rivière ou d’un fleuve (la Gironde par exemple !). Cette vague va ensuite remonter le cours d’eau à contre-courant, et ce, parfois sur plus de 100km ! Les surfeurs s’en donnent alors à coeur-joie et profitent de cette expérience en se laissant portés par cette vague unique en son genre 🏄‍♂️🏄‍♂️🏄‍♂️

Un beau symbole des valeurs que nous portons !
#mascaret #newbusiness #brandinginspiration

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L’entreprise est devenue politique : la tribune de Benjamin Grange pour Forbes

Senior partner et CEO de Mascaret (anciennement Dentsu Consulting), Benjamin GRANGE révèle le contenu de sa dernière tribune pour Forbes France : « L’entreprise est devenue politique ».

Montée des parties-prenantes, démarche ESG, Covid19, crise Russe, …ont fortement politisé la manière dont l’entreprise gère ses relations extérieures

La politique interne a toujours fait partie de l’entreprise. Sous son acception positive, cela consiste à faire preuve de diplomatie, de l’art de favoriser les décisions, de présenter les situations le mieux possible en interne. Mais depuis quelques années, et avec une accélération depuis 2020, les évènements ont forcé les entreprises à aller plus loin. Dans sa définition, la politique est principalement ce qui a trait au collectif. Elle porte sur les actions, l’équilibre, le développement de la société dans laquelle nous vivons, sous tous ses rapports. La politique pour l’entreprise tient dans la capacité à générer ses externalités et prendre des positions claires vis-à-vis de la société. Longtemps, l’entreprise resta tournée vers ses actionnaires dont elle devait servir croissance et rendement. Elle évitait ainsi d’interférer dans des sujets touchant aux partis-politiques, à la situation géopolitique ou aux débats publics lorsque cela ne menaçait pas directement la continuité de son exploitation.

Aujourd’hui, dans un monde accéléré où la transformation de la notion d’autorité, la relativisation systématique des points de vue, la multipolarité des centres de décision, la versatilité des communautés d’intérêts sur Internet, etc font que nous sommes passés de l’ère de l’expertise revendiquée à l’ère de l’influence assumée, l’entreprise a été amenée à devenir un acteur politique. Sans limiter l’impulsion personnelle donnée par certains dirigeants, la pression des clients, des ONG, de la société civiles a forcé l’entreprise à la curiosité et à prendre des engagements dans la gestion de ses potentielles externalités : transition climatique, éthique de production, diversité, …En prenant conscience de ses interactions sur la société, l’entreprise s’est peu à peu politisée. Conséquence directe, elle s’est mise à afficher des combats, illustrés par le statut de société à mission ou de B-Corp. Avec la Covid19, l’entreprise s’est muée en relais des pouvoirs publics en proposant des services que l’Etat avait du mal à assurer : achat de masques, fabrication de gel, etc. Depuis, la guerre en Ukraine a ouvert le champ de la géopolitique : se retirer de la Russie en laissant quasiment tout derrière soi avant les sanctions économiques ou rester en étant taxé de ne pas jouer le jeu de l’Europe. Car si l’entreprise est devenue politique dans ses relations avec l’extérieur, elle fait aussi davantage le jeu de la politique. Total Energies a fait le choix de maintenir son activité en Russie pendant les premiers mois de la guerre. La conséquence a été double : de bénéfices significatifs et un nouveau sujet réputationnel valant même à Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations-Unies, d’appeler à taxer les surprofits des énergéticiens. Dans le même temps, la flambée du prix du carburant a généré une mobilisation intense des pouvoirs publics pour la mise en place de mesures destinées à soutenir le pouvoir d’achat. Le transport aérien et ses clients s’en sont trouvés pointés du doigt pour le niveau d’émission de CO2, alors les industries pourtant beaucoup plus émettrices sont le symbole de ce qu’il faut relocaliser. Aujourd’hui avec le concept de souveraineté appliqué aux acteurs privés, les relations sont orientées avec certains pays « amis » ou réputés comme tel au détriment d’autres. Encore un choix politique ! Cette situation pose une question d’organisation à l’entreprise. A qui revient la gestion de cette gestion politique ?



Pour retrouver l’intégralité de nos analyses sur le sujet, rendez-vous sur notre site web ou directement dans les pages de Forbes!

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