Baromètre politique Odoxa-Mascaret – Novembre 2024 : Quand désillusion et défiance marquent l’opinion

Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’opinion publique : entre désillusion et défiance. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert sous la plume de Benjamin GRANGE, Laure Pallez et Yves CENSI, ainsi que l’intervention de ce dernier sur le plateau de Thomas HUGUES pour Sens Public de Public Sénat.

⚠️ Michel Barnier : une alternative dans un climat de méfiance envers Emmanuel Macron ?
Alors qu’Emmanuel Macron suscite peu d’adhésion (17ème avec 22%) et beaucoup de rejet (2ème personnalité la plus rejetée avec 54%), Michel Barnier, lui est la 4ème personnalité politique préférée des Français et celle qui suscite le moins de rejet. C’est sans doute que, pour les Français, Emmanuel Macron a fragilisé le pays sur le front politique et économique, mais aussi sur le front social : ainsi 78% de nos concitoyens craignent un mouvement de contestation sociale généralisée dans la foulée du mouvement des agriculteurs.

📉 Entre désintérêt croissant et défiance généralisée
Cependant, depuis juin, les mentions liées aux personnalités politiques ont chuté de 20 % et l’engagement sur les réseaux sociaux a plongé de 60 %. Une torpeur qui laisse place aux scandales et polémiques. Emmanuel Macron atteint un record historique d’impopularité : 76 % des Français estiment qu’il n’est pas un bon président.

📊 Le choc des leaders politiques
Marine Le Pen cède du terrain à Jordan Bardella au sein du Rassemblement National (Off), avec une nette préférence des sympathisants RN (59 % contre 37 %), tandis que Michel Barnier voit sa présence passer en-dessous de celle de la cheffe du Rassemblement National mais également de son propre ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

👉 Ces tendances illustrent les défis des acteurs politiques et des communicants dans un climat de méfiance et de polarisation croissante. Retrouvez l’ensemble de nos analyses sur notre site !

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Baromètre IA Mascaret 2024 – Quelle perception de IA dans les entreprises françaises

Découvrez en exclusivité notre Baromètre IA dans Challenges ! Thales, Carrefour, Renault… quelles sont les entreprises qui ont déjà pris le tournant de l’#IA 🤖
 
Nous sommes très fiers de dévoiler le premier baromètre IA sur la perception de l’usage de l’intelligence artificielle par les entreprises, en collaboration exclusive avec Challenges. Cette démarche inédite en France examine les engagements et initiatives en IA de 87 des plus grandes entreprises françaises.
 
📊 Découvrez les leaders de l’IA :
Thales : Très bien perçu grâce à une communication claire, proactive et ambitieuse sur des solutions IA de confiance, renforcée par leur événement #ThalesDigitalDay qui a mis en avant des produits sécurisés intégrant l’IA.
Airbus : L’annonce de la plateforme Skywise pour la maintenance prédictive a fait du bruit, vue comme une avancée significative améliorant l’efficacité opérationnelle et la sécurité.
LVMH : Le secteur du luxe est très bien placé dans notre classement, l’utilisation de l’IA pour améliorer l’expérience client et optimiser les processus est largement saluée comme un signe d’innovation et de leadership.
Groupe SNCF : L’IA appliquée à la maintenance et à la gestion du trafic suscite de l’enthousiasme, avec l’espoir d’une amélioration notable de la ponctualité et de la gestion des flux de passagers.
 
Quels moyens les entreprises peuvent-elles utiliser pour mettre en avant leurs projets et ambitions en IA ? Retrouvez les réponses dans Challenges et sur le reste de notre site !

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Attal recule, Bardella au pinacle, Glucksmann émerge !

Février 2024 : Attal recule, Bardella au pinacle, Glucksmann émerge !
 
Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’#opinionpublique. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert par Benjamin GRANGE, CEO de Mascaret, et Yves CENSI, Senior Partner.
 
Parmi les leaders étudiés dans le cadre des élections européennes, Jordan Bardella domine nettement les réseaux sociaux avec 300 000 mentions et 2 millions d’engagements, ce qui le positionne en tête démontrant ainsi une forte visibilité et une présence active en ligne. En deuxième position, Raphaël GLUCKSMANN présente une dynamique notable malgré une visibilité moindre par rapport à Bardella. Quant à Clément BEAUNE, bien qu’il soit le moins mentionné il bénéficie d’un sentiment positif plus élevé parmi le public, avec 18 % de réactions positives, ce qui suggère un potentiel consensuel plus fort malgré sa présence discrète sur les plateformes numériques.
 
Malgré l’activité sur les réseaux sociaux des leaders politiques, les #euelections2024 en France ne suscitent qu’un faible enthousiasme global. Les fluctuations dans les mentions et les engagements reflètent potentiellement un manque d’intérêt général ou une #saturationmédiatique, posant ainsi des défis pour la mobilisation des électeurs.
 
Le mois dernier, les partis politiques aux extrémités du spectre se sont montrés plus actifs, réagissant aux protestations des agriculteurs et se positionnant sur des questions majeures telles que la commémoration des victimes du 7 octobre et la Panthéonisation des résistants. Cette dynamique a été marquée par une intensification des interactions sur les #réseauxsociaux, avec une augmentation notable de la visibilité de figures clés telles que François Ruffin à gauche et Marine Le Pen à droite. 
 
Le gouvernement de Gabriel Attal a été confronté à une série d’événements controversés, entraînant une médiatisation importante. Des révélations sur la richesse de certains membres du gouvernement, les protestations des agriculteurs et les erreurs commises par des ministres, telles que Dominique Faure, ont été des points d’attention majeurs dans les médias et sur les réseaux sociaux. Cependant, l’attention portée à ces #controverses tend à décroître rapidement après leur révélation initiale, bien qu’elles contribuent à maintenir le gouvernement sous les projecteurs des médias.

Retrouvez en exclusivité l’intégralité du sondage ODOXA-Mascaret ci-dessous :

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Gabriel Attal devient la personnalité politique préférée des Français… mais Emmanuel Macron ne profite nullement de l’avoir nommé à Matignon

Gabriel Attal devient la personnalité politique préférée des Français… mais Emmanuel Macron ne profite nullement de l’avoir nommé à Matignon !
 
Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’#opinionpublique. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert par Benjamin GRANGE, CEO de Mascaret, et Yves CENSI, Senior Partner.
 
Fraîchement investi à Matignon, Gabriel Attal s’impose comme la personnalité politique ayant généré le plus d’occurrences sur les #reseauxsociaux, à l’exception du Président de la République. Avec plus de 1 400 000 mentions en l’espace d’un mois seulement, ce qui représente une ascension de 600% par rapport au mois précédent. Cette nomination a partiellement convaincu les Français, Gabriel Attal bénéficiant d’une #hausse importante du #sentiment à son égard, mais d’une courte durée seulement.

Même si Gabriel Attal reste indéniablement la personnalité #politique de ce début d’année, ses ministres ont aussi suscité de l’#engagement. Deux personnalités en particulier cristallisent les débats : Amélie OUDÉA-CASTÉRA, nouvelle ministre de l’Education nationale voit une hausse impressionnante de ses mentions (+4615%) ainsi que de ses engagements (+13403%), tout comme Rachida Dati, ministre de la Culture (respectivement +2735% et +7828,6%).

Tout à droite de l’hémicycle, grosse baisse d’intérêt pour les têtes d’affiches politiques : Éric Zemmour (-28% de mentions par rapport au mois dernier), Marion Maréchal (-45,7%) et Marine Le Pen (seulement +6% à cause d’une interpellation de Bruno Le Maire à son encontre). À la gauche du spectre politique, les observations sont les mêmes : Jean-Luc Mélenchon (-58,5%), Adrien Quatennens (-66%) ou encore Fabien Roussel (-30,2%). Les partis politiques radicaux laissent le gouvernement récemment formé prendre la tête d’affiche médiatique.

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Baromètre politique : Loi immigration, la fièvre dans l’hémicycle, mais peu de contagion sur les réseaux.

Loi immigration : la fièvre dans l’hémicycle, mais pas de contagion sur les réseaux sociaux, tandis que Gérald Darmanin se retrouve au centre des attentions.

Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l‘opinion publique. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert par Benjamin GRANGE, CEO de Mascaret, et Yves CENSI, Senior Partner.

Loi immigration : la fièvre dans l’hémicycle, mais pas de contagion sur les réseaux sociaux. Les débats sur la loi immigration en France en décembre 2023 ont révélé d’intenses divergences idéologiques à l’Assemblée nationale. Mais sur les réseaux, le débat sur la loi immigration n’a pas passionné les foules : elle ne comptabilise « que » 230 000 mentions et 2 millions d’engagement. À titre de comparaison, sur la même période, le conflit israélo-palestinien, pourtant en déclin d’attention, cumule 5 millions de mentions et 15 millions d’engagements.

Les discussions sur la suppression de l’AME (un petit pic fin novembre lors du passage au Sénat), l’article 3 sur les métiers en tension ou sur les manœuvres politiques sur l’adoption du texte ont su raviver légèrement l’intérêt des internautes. Au sein de ces conversations le rôle du Parlement est en plein questionnement : les Français s’intéressent-ils sincèrement au débat parlementaire ou s’accommodent-ils des « 49-3 » d’un exécutif fort ?

Les débats et tractations ont surtout donné la part belle aux personnalités de droite qui ont vu un vrai regain d’intérêt : Renaud MUSELIER (+70% de mentions par rapport au mois dernier), Eric Ciotti (+40%), Laurent Wauquiez (+40%), Thierry Mariani (+20%)… mais c’est surtout Gerald Darmanin qui se trouve le plus exposé : il est au cœur des débats sur les réseaux aussi, avec une hausse de 45% des mentions et 105% des engagements ! Véritable porteur du projet de loi, il en a été le représentant quasi-unique dans l’esprit des Français. Rarement en bien cependant, la popularité du ministre de l’Intérieur étant loin d’être acquise sur les réseaux sociaux, où ses détracteurs sont particulièrement bruyants – #DarmaninDémission ayant été un top hashtag sur la période. La question de son éventuel départ a d’ailleurs été l’épisode le plus suivi de toute la séquence, tous bords confondus !

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Sondage Odoxa-Mascaret : les Français ne croient plus en la COP28

🌍 Malgré l’importance croissante de l’environnement pour les Français, 80% d’entre eux doutent que la #COP28 de Dubaï réussisse à atteindre ses objectifs. 🌍
 
@Mascaret est fier de présenter les résultats de son sondage, en partenariat avec ODOXA pour Capital France, BFM Business et The Good. Nous revenons dans cette analyse sur la perception des Français à l’égard de la COP28 et de la #transitionécologique.
 
La COP28 s’ouvrira ce jeudi à Dubaï mais pour 8 français sur 10 elle n’atteindra pas ses objectifs. 70% jugent qu’elle arrive trop tard et 68% sont choqués par le choix de la ville de #Dubaï pour un sommet sur l’environnement. De plus, 58% des sondés jugent même que cette COP ne sera pas bénéfique pour l’image des pays du Golfe.
 
Constat amer, la confiance des populations dans le dispositif « COP » a décliné, chutant de 9 points depuis la COP21 à Paris. Rétrospectivement, 82% des Français estiment que la COP 21 a été un échec.
 
Cette #défiance croissante s’inscrit pourtant dans l’émergence d’une préoccupation écologique chez les Français : 9 français sur 10 estiment que la protection de l’#environnement est un sujet de préoccupation important. Le débat entre la fin du mois et la fin du monde semble s’être partiellement apaisé : 60% des personnes interrogées pensent qu’en période de crise, il faut poursuivre les politiques environnementales car elles ne sont pas incompatibles avec la croissance et l’emploi.
 
Si les Français ont changé leurs habitudes – 87% d’entre eux assurent qu’ils font attention à limiter leur #impactenvironnemental – plus de deux tiers se disent mécontents de l’action de l’État dans le domaine, et précisent qu’ils ne se sentent pas bien informés par les pouvoirs publics sur les politiques mises en place en matière de transition écologique.
 
Retrouvez en exclusivité l’intégralité su sondage ODOXA-Mascaret ci-dessous :

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Baromètre politique Odoxa-Mascaret : les conséquences du conflit en France

Mois difficile pour l’ensemble du personnel politique tandis que les conséquences du conflit au Proche-Orient continuent de se faire sentir sur la société française…

Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’#opinionpublique. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert par Benjamin GRANGE et Yves CENSI.

Les Français se détournent peu à peu du sujet Israël-Palestine : si le conflit au Proche-Orient ne faiblit pas en intensité, son influence sur la société française tend à diminuer. L’ensemble des acteurs du champ politique voit leur présence médiatique baisser ou tout du moins rester stable et les mentions d’Israël ou de la Palestine sur les réseaux diminuent de manière continue, d’une moyenne de 700 000 mentions par semaine fin octobre à 200 000 mentions fin novembre. Mais la question de l’#antisemitisme laisse des traces politiques profondes… Les événements liés aux conflits restent les pics de médiatisation les plus importants des 30 derniers jours. Grand événement de ce mois, la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël BRAUN-PIVET et Gérard Larcher a provoqué de nombreux débats. L’absence du président de la République a été un sujet pour les analystes, mais pour le grand public, ce sont surtout sur les problématiques autour des partis #LFI et #RN qui ont divisé.

Le RN et Marine Le Pen : grands gagnants de la séquence ? Les figures du Rassemblement National se sont retrouvées sous le feu des projecteurs ce mois-ci. Le sujet de la présence de l’ex-Front National à une marche contre l’antisémitisme a interrogé sur les #reseauxsociaux. Ainsi, Marine Le Pen voit une hausse impressionnante de ses mentions (+65%) et de ses engagements (+140%), tout comme Jordan Bardella (respectivement +75% et +185%). Si la séquence a profité à cette première, ramenant son sentiment négatif de -85% à -65%, l’intervention du second sur BFMTV le 5 novembre (« Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite ») a été très mal perçue, enfonçant temporairement sa perception de -45% à -70%. La figure de l’ancien patron du parti reste donc un épouvantail repoussant pour les Français, sans toutefois nuire à sa fille. De son côté, Jean-Luc Mélenchon n’est plus le centre des conversations, voyant ses mentions chuter du tiers (-37%) et sa côte se stabiliser à -65%, alors qu’elle était à -80% en moyenne depuis le début du conflit.

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Baromètre politique : la situation au Proche-Orient cristallise toutes les tensions

Yves CENSI était sur le plateau de Sens Public pour présenter nos analyses du mois d’octobre. Bilan : lors de ces semaines difficiles, la situation au Proche-Orient a cristallisé les tensions en France…

Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’#opinionpublique. Dans leur rubrique, « L’œil de l’expert », Benjamin GRANGE et Yves CENSI reviennent sur ce mois d’octobre difficile :

« La situation au Proche-Orient a cristallisé toutes les tensions et a mis le personnel politique, majorité comme opposition, en position délicate : le conflit a impacté en profondeur les positions des partis politiques. Les nombreux débats entourant le conflit israélo-palestinien ont enflammé et polarisé les #réseauxsociaux en France, avec presque 10 millions de mentions et 40 millions d’engagements en seulement quelques semaines. Si les chiffres ont baissé avec le temps – nous sommes maintenant à environ la moitié des taux du 7 octobre – leur longévité reste impressionnante : les Français se sont emparés du débat, montrant que l’attaque du 7 octobre et les évènements qui ont suivi ont touché profondément les Français.

Deux personnalités en ont été les cristallisateurs : Jean-Luc Mélenchon et Gerald Darmanin, arrivant respectivement deuxième (1 700 000 mentions) et troisième (1 090 000) des plus fortes médiatisations ce mois-ci – derrière seulement le président de la République (2 500 000). Les polémiques franco-françaises déclinées du conflit y sont pour beaucoup. Derrière eux, les autres leaders politiques ont eu beaucoup de mal à se faire entendre, quand ils ne faisaient pas tout simplement profil bas. Les trois personnalités qui font figure d’exceptions, en bien ou en mal, sont Mathilde Panot (LFI), Yaël BRAUN-PIVET (Renaissance) et Meyer Habib (UDI). Leurs prises de position vis-à-vis du conflit – systématiquement contestées – les ont propulsées au premier plan des médias lors de ces dernières semaines. On peut également noter que la dynamique François Ruffin continue tranquillement son bout de chemin, jouant de la stratégie « modéré par rapport à LFI », un créneau pourtant convoité (PC, EELV, PS). »

Retrouvez sur le site de Public Sénat l’émission #SensPublic présentée par Thomas HUGUESYves CENSI intervient au côté de Anne-Charlene Bezzina, Laetitia Krupa, Gael Sliman et Richard Werly. L’intégralité du sondage ODOXA-Mascaret est disponible sur ci-dessous :

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Macron : la course pour sa succession est lancée

Entre interdiction de l’abaya, crise qui à Lampedusa et visite du Pape à Marseille, les discussions en ligne sont mouvementées. Parmi les questions qui animent l’opinion publique, une interrogation persiste : qui à la succession d’Emmanuel Macron en 2027 ? 
 
Si 50% des Français interrogés sont unanimes pour dire qu’Edouard Philippe est le candidat idéal au sein de Renaissance, 29% pensent plutôt à Gabriel Attal dont la popularité a progressé ce mois-ci. La guerre de succession est-elle officialisée ?
 
Dans l’émission Sens Public de Public Sénat, Yves Censi, senior partner chez Mascaret, revient sur l’actualité politique.
 
Le premier semestre de cette année a été marqué par des débats houleux sur des sujets qui ont pesé dans l’opinion publique. C’est notamment le cas de la réforme des retraites ou des débats sur le déficit démocratique. Une fois ces questions passées en arrière plan, on constate un déclin de l’intérêt pour le politique. Cette tendance finit par s’inverser avec une rentrée politique qui se fait sur des sujets très polémiques dont la pérennité est encore incertaine.
 
Pour une analyse détaillée, retrouvez sur notre site le #baropol présenté par Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) et son partenaire ODOXA, ainsi que l’intégrale de l’émission présentée par Thomas HUGUES avec Yves CENSI, Céline Bracq, Yael Goosz, Bastien François et Emilie Zapalski.

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Baromètre politique Odoxa-Mascaret : succession et polémiques

De l’abaya à la Fête de l’Huma, la polémique crée l’engagement dans un contexte de succession au Président de la République. 🗣️🔊🎭

Mascaret (anciennement Dentsu Consulting) publie chaque mois, en collaboration avec ODOXA et Public Sénat, un baromètre politique pour prendre la température de l’opinion publique. Découvrez ci-dessous un extrait de la rubrique L’œil de l’expert par Benjamin GRANGE et Yves CENSI.

Les mentions et engagements de presque tous les personnels politiques – majorité comme oppositions – ont explosé par rapport à l’été : la rentrée politique est officialisée. Cependant, certains s’en sortent mieux que d’autres. Ce sont notamment Gerald Darmanin, Edouard Philippe ou encore Gabriel Attal qui ont multiplié les apparitions sur la scène nationale. Ils ont su faire parler d’eux sur des sujets qui provoquent des débats et affrontements sur les réseaux sociaux. Les hausses vertigineuses de présence que l’on a pu observé sont symptomatiques d’un phénomène de cristallisation de l’opinion.

Le climat se tend. La règle d’or qui se confirme ce mois-ci, c’est que la polémique génère de l’engagement. La présence du
chanteur Médine, le PR sifflé lors de la Coupe de rugby, la crise à Lampedusa… la fin de l’été et la rentrée ont été ponctuées de controverses, dont les formes médiatiques sont facilement reconnaissables : après quelques pics de mentions elles disparaissent rapidement de l’actualité. Cependant, un sujet a dominé tous les autres : l’interdiction du port de l’abaya dans les écoles. Avec presque 1.5 millions de mentions et près de 9 millions de réactions en seulement un mois, l’abaya a généré plus de contenus et de réactions que tous les autres débats réunis !

Retrouvez en exclusivité l’intégralité du sondage ODOXA-Mascaret ci-dessous :

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